7.2.06

François Teyssandier

Né en gironde, dans les vignes du Seigneur. Après une adolescence consacrée à la poésie et aux mistrals gagnants, entame des études littéraires et théâtrales à Bordeaux. En Mai 68, dresse une barricade dans le jardin de ses parents. Sa mère le gronde. Il rentre dans le rang. Est appelé sous les drapeaux. Réussit à faire son service militaire dans un bataillon de Chasseurs Alpins sans savoir skier. Devient expert dans le maniement de la serpillière et le démontage de fusil les yeux fermés. Finit soldat de 1ère classe. Démobilisé, monte à Paris avec pour seul bagage une valise en simili cuir, pour y brûler les planches. Y parvient de temps en temps. Monte et joue une de ses pièces. Aux abords des quarantièmes rugissants, s'oriente vers l'enseignement. Connaît quelques succès littéraires grâce à l'appui d'Alain Bosquet qui le découvre et le publie. Se réfugie ensuite dans le silence, mère de tous les vices. Ecrit beaucoup. Mais perd beaucoup de ses textes car la plupart étaient écrits à l'encre sympathique. Recommence à publier à l'aube du XXIème siècle pour le plus grand malheur de l'humanité. Grand sportif (pelote basque, tennis, tennis de table), ne s'est jamais dopé. N'a donc jamais percé, si ce n'est quelques furoncles. Sur le plan culinaire, aime tous les bons plats, sauf la cervelle de singe. N'a pas de chien, car il est allergique aux poils de chameau. Projet d'avenir: perdre sa dernière dent le plus tard possible !

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